
NON, le compostage ne va pas être obligatoire
Dans ce blog post, nous explorons en détail les différentes pratiques durables dans le développement durable. Découvrez comment vous pouvez contribuer à préserver notre environnement naturel et soutenir la biodiversité.
COMPOST
TRI À LA SOURCE DES BIODÉCHETS : STOP AUX CONFUSIONS !
Les biodéchets sont des déchets organiques : il s’agit à la fois des déchets de jardin (dits déchets verts) et des déchets alimentaires (restes de repas, épluchures…).
La loi qui entre en vigueur au 1er janvier 2024 rend obligatoire le “tri à la source” des biodéchets, c’est-à-dire leur tri pour éviter qu’ils ne finissent dans la poubelle d’ordures ménagères résiduelles (OMR). Le compostage ne devient pas en lui-même obligatoire, même s’il fait partie des solutions possibles pour gérer séparément les biodéchets.
Un tiers de nos poubelles d’ordures ménagères est en effet encore composé de biodéchets (32,8% des OMR précisément, selon l’Ademe) : il s’agit de trier ces déchets putrescibles, composés en majorité d’eau, afin d’éviter leur incinération ou leur mise en décharge. Comme pour les emballages, qui ont leur propre poubelle (au couvercle jaune), les biodéchets devront donc être séparés des OMR pour permettre leur valorisation organique et leur retour à la terre, agricole ou de jardin.
Différentes solutions existent :
• La collecte séparée en porte-à-porte, avec un bac supplémentaire distribué aux citoyen·nes (au couvercle marron, orange ou encore mauve selon les territoires). C’est la solution qui permet de sortir un maximum de biodéchets de la poubelle d’ordures ménagères, car elle équipe tous les ménages.
• Les points d’apport volontaire : il s’agit d’apporter ses biodéchets, à l’aide d’un bioseau, jusqu’à une borne dédiée, généralement située à une centaine de mètres de son habitation.
• Le compostage de proximité, qui consiste à créer ou à participer à un composteur partagé dans un quartier ou autour d’un jardin partagé.
• Le compostage individuel : il s’agit de composter chez soi, avec un composteur de jardin, un lombricomposteur ou un bokashi, afin de pouvoir réutiliser le compost produit pour son jardin ou ses plantes d’intérieur.
Ces solutions peuvent co-exister sur un même territoire, et il est possible de composter dans son jardin tout en bénéficiant d’une collecte séparée.
Question : A qui s’applique l’obligation ?
Réponse : C’est aux collectivités locales (communautés de communes, d’agglomération, métropoles…) et non aux citoyen·nes que s’applique l’obligation. En tant que responsables du service public de gestion des déchets, elles doivent fournir à tous leurs citoyen·nes une solution de tri à la source de ces biodéchets.
Ce sont les élu·es de ces intercommunalités qui prennent les décisions relatives au tri à la source des biodéchets.



